L’actualité et les nouveaux problèmes philosophiques 

L’ère de l’aluminium ou le délire du génie humain :
http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/l-aluminium-ce-poison-legal-qui-110374

Documentaire sur le revenu de base, une solution d’avenir :

http://dotsub.com/view/26520150-1acc-4fd0-9acd-169d95c9abe1

L’aberration du monopole sur l’eau des multinationales :

Ci-joint un document de travail de l’OCDE paru en 1996. Rédigé par un économiste français, c’est une feuille de route pour indiquer aux gouvernements comment se comporter avec la population en période « d’ajustement ».

Un petit extrait mais la lecture entière est assez édifiante: 
Après cette description des mesures risquées, on peut, à l’inverse, recommander de nombreuses mesures qui ne créent aucune difficulté politique. Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne comportent pas de risque politique. Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population.

C’est presque drôle mais tout ce qui est indiqué dans ce document est ce qui arrive aujourd’hui même. 
On notera aussi que l’économiste parle souvent des « familles pauvres », des « pauvres » et qu’il les classe forcément dans « l’opposition » sur l’échiquier politique.
On apprécie aussi le sens du « détail » de l’économiste : 
Habituellement, en raison de l’ampleur des déséquilibres en cas de crise financière, un programme de stabilisation ne peut se limiter à ces mesures non risquées. Le gouvernement doit aussi réduire la masse salariale et couper des subventions. Mais, pour réussir, il doit dans ce cas accorder la plus grande attention aux détails et adopter une optique désagrégée. Rien n’est plus dangereux politiquement que de prendre des mesures globales pour résoudre un problème macro-économique. Par exemple, si l’on réduit les salaires des fonctionnaires, il faut les baisser dans tel secteur, les bloquer en valeur nominale dans un autre, et même les augmenter dans un secteur clé politiquement. Si l’on diminue les subventions, il faut couper celles pour tels produits, mais maintenir en totalité celles pour d’autres produits. Le souci du détail ne connaît pas de limite : si les ménages pauvres consomment seulement du sucre en poudre, on peut augmenter le prix du sucre en morceaux pourvu que l’on garde la subvention au sucre en poudre.

Une manière d’éduquer radicalement différente, une école en Russie, les professeurs sont les enfants :

https://www.youtube.com/watch?v=0loC5dvcG-Q



 Sommes nous faits pour travailler?

https://www.youtube.com/watch?v=eTaXKnQnGCQhttps://www.youtube.com/watch?v=eTaXKnQnGCQ